
Le 10 octobre 2013 a sonné la fin des vendanges, date tardive, mais en 2010 et 2012 nous étions dans le même timing.Premier constat : un rendement très faible (environ 30 hl/ha).Un printemps frais et humide a posé sa marque sur le millésime (conséquences : retard à la floraison, coulage et millerandage). L’été sec et de très bel ensoleillement (le 7ième depuis 1896) a produit en septembre des données en bilan hydriques et températures très comparable aux grands millésimes de 2000 et 2009.Le mois de septembre a rebattu les cartes avec un climat océanique marqué par des perturbations.Dans ces conditions les vendanges deviennent compliquées à gérer, la maturité des raisins s’accompagnait très vite d’un développement de botrytisme. Les bons atouts de ce millésime (rendement faible et été généreux) devaient accompagner les bonnes cartes : couverture végétale des sols, travaux en verts conséquents, vigilance sanitaire permanente, capacité à vendanger dans de très courts délais, équipements de tri adaptés à l’encuvage, vinification réfléchie à la qualité de la vendange encuvée.Ces atouts et ces bonnes cartes nous les avions en main, attendons quelques semaines pour vérifier si elles ont été bien jouées.L’arrivée d’Hubert de Boüard, comme conseil à la propriété viticole depuis ce début d’année est un signe fort pour nos clients. Il signifie notre volonté de continuer notre marche en avant vers plus de qualité, guidé par cet œnologue brillant à la réussite incontestable.Jean Pierre MARIE